Les voleurs et la peste
En 1630, lors d’une grande épidémie de peste, la confiance dans les vertus médicinales de la sauge était telle, que dans la ville de Toulouse, les voleurs se frottaient le corps d’un mélange de sauge, d’herbes et de vinaigre pour se protéger contre la maladie avant d’aller dépouiller les cadavres à la nuit tombée. Lorsqu’ils se faisaient prendre, on leur proposait d’échanger leur vie contre le secret de leur immunité à la maladie.